Objectif-îles; les News n°19 - juin / juillet 2003
Les photos de notre séjour à Trinidad et Tobago, à Grenade, Cariacou, Union et Mayero en juin 03 - fin de la 1ère année de navigation |
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Vos hôtes |
Mi-mai 2003. 3 jours de mer pour arriver de la Guyane à Tobago. Une escale à ne pas manquer lorsque l'on vient du Sud avec un bon cap par rapport au vent. Située à l'Est de Trinidad, Tobago est difficilement accessible depuis les Antilles en raison des alizés qui soufflent de Nord-Est à Sud-Est. | |
Retrouver le sable blanc et la mer bleu-turquoise, cela fait du bien après plus de 2 mois d'Amazone et de Guyane. Située tout à l'Est de Tobago, Charlotteville est un village au fond d'une baie magnifique. Escale indispensable. | |
De l'autre côté de l'île, après avoir longer la côte Nord de Tobago, nous découvrons un coin de paradis à Pigeon Point. La barrière de coraïl à laisser se former un passage de 2 mètres de profondeur vers un lagon couleur turquoise. | |
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Toute la famille se régale dans ces eaux chaudes et limpides. Seuls au monde. La liberté est nôtre. | |
Sur la plage, un resort "british". Il faut payer un droit d'entrée pour profiter des équipements, du fast-food, de la plage et des boutiques. Un site magnifique pour un aménagement quelconque. | |
En bord de mer, les cocotiers sont à l'abri des tempêtes et des cyclônes à Tobago. | |
La côte Nord est la seule qui permet des mouillages dans les petites criques de l'île. Sauvages ou bordées de petits villages de pêcheurs, le tourisme n'a pas encore déformer le paysage. | |
à l'Est de Tobago, une vallée enfoncée entre deux chaînes de collines élevées reçoit des précipitations abondantes. C'est la "Rain forest". | Argyle falls. De magnifiques chutes d'eau qui valent le déplacement avec une belle ballade dans la forêt le long de la rivière où l'on peut voir plusieurs caïmans. |
La côte Sud - Atlantique de Tobago est continuellement soumise aux embruns soulevés par les alizés. Une certaine aridité est perceptible dans le paysage. | |
C'est pourtant sur cette côte atlantique que l'hôtel Hilton a été construit. Une architecture splendide, mais une grosse erreur d'emplacement. En 5 ans, les structures métalliques des bâtiments sont déjà rongées par le sel amené de la mer. | |
Store Bay à l'Ouest de Tobago à 10 minutes de l'aéroport. Un village fait de boutiques, petits restaurants et palaces. Les locaux viennent nombreux ici à la plage et l'ambiance locale est assurée. Quelques pêcheurs posent leurs filets chaque jour dans les eaux poissonneuses. Nous leur avons demandé de nous apporter du poisson au mouillage. Un matin, tôt, à 07h00, une barque s'approche d'Alizé. Les 2 pêcheurs nous vendent leurs poissons un bon prix puis nous demande à boire. Un coca ne leur convient pas, c'est du rhum qu'ils veulent. Nous nous étonnons de leur demande à cette heure matinale, mais leur fournissons tout de même à chacun un petit verre de cachaca, le rhum brésilien. L'un l'avale cul sec, l'autre plus difficilement. On comprend pourquoi lorsque 30 secondes plus tard il vômit ses boyaux.....Depuis cette fois, ils se sont contentés de bières et nous avons appelé notre pêcheur présomptueux "Mister Cachaca" | |
Notre pêcheur "Mister Cachaca" lève son filet au petit matin. | |
Plymouth Bay, sur la côte Nord est le seul endroit où plusieurs complexes hôteliers ont été élevés. Malgré cela, la vie locale continue avec ses traditions. Ce matin, les pêcheurs ont déposé puis levé sur la plage un immmense filet de plusieurs centaines de mètres disposé pour faire un grand cercle. Tout le travail se fait à la main et chacun vient se servir. Beaucoup de poissons, mais finalement peu de consommables. | |
Avec sa canne à pêche, Babou se régale au mouillage en pêchant tout seul comme un grand. Des petits morceaux de poissons comme appâts et l'on est sûr de pouvoir faire des grillades le soir. Dommage que nous ne connaissions pas les noms de toutes les variétés. | |
De mi-mai à mi-juin 2003, nous nous sommes retrouvés seuls en famille. Babou n'a plus de copains avec qui jouer alors il faut s'occuper. Peu de bateaux français séjournent à Trinidad et Tobago. La plupart sont américains, hollandais, canadiens. Peu de familles, beaucoup de retraités. | |
Babou fait comme son papa | Dès qu'une occasion se présente, Babou retrouve avec grand plaisir de nouveaux copains. Aucune importance s'ils ne parlent pas français. |
Après Tobago et une première escale à Trinidad - Chaguaramas, nous partons visiter Grenade au Nord. Quelques jours à Prickly Bay pour visiter cette île magnifique. | |
La capitale la plus attrayante que nous ayons visité. Petite et pittoresque avec de beaux exemples d'architecture au fond de la Baie. | |
Des habitants très chaleureux avec un niveau de vie qui semble supérieur à celui des autres îles. | La production d'épices n'a pas étrangère à la richesse de Grenade. Le marché est multicolore, varié, rien à voir avec ceux de Tobago ou de Trinidad. |
à quelques miles du Nord de Grenade, l'île Ronde est une halte de rêve pour ceux qui n'aiment pas les mouillages bondés. Déserte, l'île est recouverte de végétation sèche. La grande baie à l'Ouest est sans danger, même si les vents et les courants sont variables et font basculer les bateaux dans tous les sens au mouillage. | |
Une solitude symbole de liberté | Les premieres récompenses de la chasse sous-marine |
L'île Ronde, une escale que nous ne sommes pas prêts d'oublier et que nous voudrions partager avec des amis la saison prochaine | |
Carriacou entre Grenade et Union. L'escale de Hillsborough n'a pas trop bonne réputation. Pourquoi? En juin, les alizés soufflent Sud-Est et la baie est suffisamment protégée. | |
Après un court séjour à Union, nous restons une semaine à Mayero. Saline Bay n'est pas la plus belle crique des Antilles mais offre un excellent abri avec de la place. | |
Lors de nos précédents séjours, seul un sentier reliait Salt Whistle Bay à Saline en passant par le village de Mayero. Aujourd'hui une route bétonnée permet aux quelques voitures de l'île de circuler. | |
C'est au bar de Dennis Restaurant, le plus fréquentable de l'île, que nous rencontrons Anne et Jacky. Un couple de Français en vacances à Mayero. Une première pour Anne "Nana" qui fête ses 50 ans dans les îles grâce à son persévérant mari, marathonien à 57 ans, qui a économisé plus de 7 ans la valeur d'un paquet de cigarettes par jour...... | |
Dennis, le patron du restaurant. C'est aussi le maire, le policier de l'île de Mayero. Il nous a rendu un énorme service en commandant et obtenant en 2 jours 2 batteries neuves pour remplacer les 2 batteries moteur du Lagoon. Explication: le catamaran nous a été livré avec un pac de batteries sans entretien. Nous n'avons donc jamais vérifié leur bon fonctionnement. Les 2 batteries moteur sont tombées le même jour en panne. Après vérification, elles étaient sèches !!! Les batteries fournies nécessitent en fait un contrôle régulier de leur niveau d'eau. | |
Après un premier article lors de notre départ de Suisse en février 2002, le quotidien 24Heures a trouvé intéressant de faire le point du voyage après un an et demi. Laurence Arthur a eu la chance (c'est elle qui le dit) de passer une semaine à bord d'Alizé. Un séjour bien agréable, ponctué d'articles quotidiens envoyés par internet à la rédaction du journal suisse. | |
Avec Laurence, nous visitons Tobago et sa capitale Scarborouth. | Entre 2 averses, le marché nous offre quelques rares légumes. Rien à voir avec celui de Grenade. |
Il ne faut jamais se laisser aller sur un bateau. Le barbecue est fait pour être utilisé. | En juin, période de ponte, la chasse aux langoustes est interdite. Un interdit qui paraît bien respecté. Nous en trouvons de la congelée au prix fort. |
Devant la plage de Store Bay, grand rassemblement local sous un déluge de décibels pour le jour de la fête du travail le lundi 23 juin 2003. Fini les danses traditionnelles, il n'y en plus que pour le reggae ou la dance. | |
Le tourisme de masse n'existe pas à Tobago. Soit vous vous retrouvez chez l'habitant pour un logement en toute simplicité, soit vous avez le choix entre 4 ou 5 hôtels de luxe *****. C'est le cas du Coco Reef, l'un des plus beaux complexes hôteliers que nous ayons vu. | |
Un petit déjeuner à l'hôtel est un luxe qu'on ne pourra pas toujours s'offrir. Tant pis profitons-en. | C'est la même chose pour les cocktails à l'heure de l'apéritif. Santé. |
Enfin le séjour à l'hôtel se termine le soir au café Coco, splendide architecture romantique. | |
Début juillet, nous retournons définitivement à Trinidad et sa Baie de Chaguaramas pour préparer la mise hors d'eau du catamaran. Peu de choses à voir en bateau ici à part la crique de Scotland Bay et de Chacachacare | |
En moins de 10 ans une véritable base navale pour la plaisance s'est développée ici. De vrais professionnels ont bâtis 4 ou 5 chantiers navals qui offrent tous les services pour entretenir son bateau, du plus petit au plus gros. Les tarifs sont élevés mais Trinidad reste l'un des endroits les plus sûr hors de la route des cyclônes et avec un minimum de risques pour les vols ou les effractions. | |
Parmi les rares bateaux français, nous avons l'immense plaisir de retrouver nos amis Jacques et Vally sur leur monocoque Phare'n'night. Rencontrés en septembre 2002 à Gibraltar, ils ont traversés l'Atlantique pour passer une première saison aux Antilles. Nous les reverrons à notre retour en novembre 2003. | |
La marina du Crews Inn à Chaguaramas est récente et offre d'excellents services. Nous y avons passé plus d'une semaine dans un grand confort. | Le pélican, un symbole pour ces îles. Il est présent partout, fier et majestueux, volant ou plongeant pour attraper les nombreux poissons dont il se régale. |
Les bateaux arrivent ici pour préparer leur mise hors d'eau. En plus des services de la marina, le Crews Inn offre les prestations d'un bon hôtel avec une splendide piscine qui a fait le bonheur de Benjamin. à 4 ans il a déjà appris à nager, une sécurité pour notre mode de vie. | |
Les 15 derniers jours de notre séjour à Trinidad, Sébastien (20 ans) et Létitia (17 ans), les grands enfants de Jacques, nous rejoignent pour se retrouver tous ensemble, enfin. Ils vivent notre périple par procuration poursuivant leurs études en Suisse et profitant de nous retrouver durant leurs vacances. Un privilège qu'ils ont bien compris. | |
La dernière semaine de notre séjour, nous prenons 2 chambres à l'hôtel du Crews Inn, pendant que le bateau est sorti de l'eau au chantier naval chez Peake et que nous nous activons aux préparatifs du départ. | Nous avons attendu l'arrivée de Sébastien et Létitia pour fêter les 4 ans de Benjamin. Les bougies, les cadeaux tout est fait pour un joyeux anniversaire. |
Enfin, le 21 juillet, nous quittons Trinidad tous ensemble pour rentrer en Suisse voir la famille et les amis. L'accueil est formidable et nous nous régalons pendant 3 mois, sans souci de bateau. De vraies vacances qui vont nous fortifier dans la préparation de la 2ème étape de notre voyage autour du monde. C'est aussi l'occasion de revoir de nombreux participants du rallye des îles du soleil en France et en Suisse. Nous allons tout faire pour naviguer ensemble lors de la prochaine saison aux Antilles.
Notre retour à Trinidad est fixé au 17 octobre 2003. Le temps de mettre la bateau à l'eau et nous remonterons début novembre jusqu'à Grenade pour y retrouver des amis navigateurs. La suite, ce sera pour les prochaines news. Amitié à tous, Jacques, Vivianne et Babou. |