Objectif-îles; les News n°22 février - avril 2004

Les photos de nos escales en Guadeloupe, à Antigua, Barbuda, St. Barth, St. Martin, St. Eustache et St. Kitts
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Vos hôtes
La Guadeloupe , sa Rivière salée, Grande Terre et Basse Terre
La Marina du Bas-du-Fort à Pointe-à-Pitre. Un accueil toujours chaleureux au ponton visiteur et un équipement parfait. C'est toujours avec plaisir que nous retrouvons les équipages des bateaux qui ont fait le Rallye des Îles du soleil avec nous. Ici c'est Jacques et Denise de Gaston et Annie et Yves de Veronica qui nous tiennent compagnie.
La visite de Grande Terre en Guadeloupe est très variée entre St. François et St. Louis. Des complexes hôteliers offrent leur charme un peu partout, comme ici l'Ancorage près de St. François. Le complexe hôtelier d'Ancorage. Magnifique piscine à débordement en bord de mer. Mais une ambiance un peu triste vu la faible fréquentation.
Au haras de St. François, Franck Lemaître loue ses quads et nous fait découvrir la côte Atlantique. Même Babou a pu conduire ces supers engins. à quelques miles au Sud de Pointe-à-Pitre, l'Île de Gosier. Magnifiques couleurs de lagon et un mouillage parfois rouleur dans 2-3 mètres d'eau.
C'est à Gosier que nous retrouvons enfin pour quelques jours la famille Coco de Paganini et leur beau Océanis 40 cc. Et dire que nous n'avons jamais pu naviguer ensemble de toute la saison. Coucher de soleil depuis Gosier sur la grande "Basse Terre".
Le 14 février 2004, nous avons le grand plaisir d'accueillir la famille Brocard à bord pour 15 jours. Jaclyn, Thierry et leurs enfants Lisa-Céline 7 ans et Gregory 4 ans. Des amis très proches avec qui nous irons jusqu'à St. Martin. Après avoir traversé la Rivère Salée qui sépare Grande Terre de Basse Terre à l'aube, nous filons sur Antigua avec 25 nds de vent, des creux de 2,5m et 2 ris dans la grand-voile. 47 miles de traversée difficile pour nos amis.
Escale à Antigua, l'Île du repaire de l'Amiral Nelson
English Harbour, le repaire de l'Amiral Nelson a su conserver tout le charme de ses vieilles pierres.
Mouillage dans la Baie précédent le port proprement dit. Une belle plage où de nombreuses résidences ont été construites récemment. Nos 3 moussaillons. Babou avec son grand copain Gregory et Lisa-Céline à English Harbour.
Antigua, c'est le rendez-vous des grands voiliers. Plus beaux les uns que les autres. à Falmouth Harbour, les équipages professionnels bichonnent les coques et les inox. Après avoir fait le tour d'Antigua par l'Ouest, nous mouillons devant Great Bird Island, tout à l'Est de l'île. En compagnie de Xiphos avec Patrick à la guitare, nous chantons sur la plage.
Great Bird Island à Antigua. Un paysage unique aux Antilles. Nous y avons fait un 1er passage inoubliable en mars 2001. Seul au mouillage, les langoustes étaient partout. Cette année, fin février 2004, c'est l'invasion des "tours operators". Les touristes sont débarqués pour quelques heures, les scooters des mers tournent comme des hélices. La nature a déclaré forfait. Les langoustes sont parties. Il n'y a plus rien à voir dans ces beaux fonds sous-marins. Dommage.
Escale à Barbuda, l'Île vierge aux plages de sable rose
25 miles au Nord d'Antigua. Barbuda, une île plate à l'écart des touristes. Le contraste est complet avec Antigua. Seul bateau au mouillage, c'est le bonheur. Les plages de sable rose, désertes, nous accueillent. Seuls les pélikans nous tiennent compagnie.
Gregory, Babou et Lisa-Céline, motivés par Patrick, s'essayent à la guitare. Après ce dur travail, les 3 enfants ont bien mérité de faire la sieste.
Lever de soleil sur Spanish Well Point. C'est pratiquement le seul endroit de Barbuda avec un complexe hôtelier....quasiment vide.
Escale à St. Barth, l'Île blanche des stars, le St.Tropez des Antilles, son carnaval
Le port de Gustavia à St. Barth. Difficile de trouver une place durant la saison. Les bateaux mouillent parfois loin dehors. Mais l'avant baie est peu protégée et parfois inconfortable.
Grâce à nos amis Pierre et Catherine de Tea, nous avons pu prendre l'une des dernières places sur les bouées au fond de la Baie de Gustavia. Bonjour les manoeuvres avec un catamaran. St. Barth est connu pour les séjours des stars mais aussi pour les accrobaties des avions qui atterrissent.
Le 24 février 2004, c'est Carnaval à St. Barth. Une ambiance bonne enfant et une bonne humeur générale. Note d'humour. Nos amis de Xiphos, Daniel et Jean-Noël, prennent Vivianne a son propre jeu en lui apportant seigneurialement un vacherin Mont d'Or pour lequel elle n'était pas invitée.
Le chat et la souris. Toutes fières de défiler pour le Carnaval. Un petit air de samba pour rappeler le grand Carnaval Brésilien.
Babou en Superman, Lisa-Céline en fée, Gregory en pirate. 3 sourires plein de bonheur. Lisa-Céline. Rarement nous l'avons vue si détendue et joyeuse.
Escale à St. Martin, l'Île Franco-Hollandaise Taxe free shop
L'Anse Marcel à St. Martin. Point final de notre croisière avec la famille Brocard et latitude Nord maximum avant de redescendre vers le Sud.
26 février 2004, Lisa-Céline fête ses 7 ans à bord d'Alizé Le complexe hôtelier du Méridien Lonvilliers à l'Anse Marcel. Nous y avons déjà séjourné en 1992 et 2001. Toujours aussi beau, mais il semble que le tourisme soit en baisse. L'Hôtel va être vendu par appartement et la Marina du Lonvilliers voit sa fréquentation faiblir. Plusieurs surfaces commerciales sont vides. Dommage.
Fin de croisière pour la famille Brocard. Des couleurs plein les valises. Nous les retrouverons lors de notre venue en Suisse fin juin. Ils ont la gentillesse de nous accueillir chez eux pour plusieurs semaines. Début mars 2004. En compagnie de Tea, Xiphos et Arsinoé, puis Victoria, nous passons au Sud de St. Martin, dans la partie hollandaise dans la grande Baie de Philipsburg. Tout est hors taxe ici. L'occasion d'acheter à bon prix divers équipements.
La Baie de Philipsburg nous abrite parfaitement des alizés violents qui ont souflé début mars. Parfait pour les régates Heineken qui s'y déroulent.
Chaque jour 3 ou 4 paquebots déversent leurs milliers de touristes dans les rues de Philipsburg.
Des boutiques de luxe et des bijouteries les unes derrière les autres. En imaginant que chaque paquebot aillent à bord 1'500 touristes et que les 2/3 débarquent en dépensant en moyenne 500 euros, le chiffre d'affaire minimum journalier est de plus de 2 millions d'euros. La joyeuse équipe du Rallye sur Alizé. De gauche à droite; Elisabeth, Etienne (Arsinoé), Vivianne, Babou, Catherine, Pierre (Tea), François et Danielle (Arsinoé).
Escale à St. Eustache, l'Île paisible au pied de son volcan éteint
à une vingtaine de miles au Sud de St. Martin. L'Île Hollandaise de St. Eustache. Une arrivée par l'Ouest qui surprend avec de vastes dépôts de pétrole, des dizaines de citernes et d'énormes pétroliers au ponton. Un stockage bon marché qui permet de vendre au plus offrant la marchandise.
Heureusement, le reste de l'ìle est préservé et le seul village de Oranjestad parresse au pied du volcan éteint. Renommée pour ses fonds sous-marins, nous avons plongé une fois avec le centre de plongée Golden Rock de Statia. Des eaux claires, mais peu de poissons et un corail peu développé. Une déception, comme toutes les plongées effectuées aux Antilles, à part Anse Chastanet à Ste. Lucie. Le seul mouillage de St. Eustache. à proximité de la digue brise-lame du petit débarcadère du village. Mal protégé malgré tout, le mouillage est rouleur. Xiphos et Victoria testent une technique consistant à fixer un bout sur la chaîne, l'autre extrèmité étant attachée à l'arrière du bateau. En règlant la longueur du bout et en larguant de la chaîne, le bateau se retrouve vent de travers, face à la houle. C'est beaucoup mieux que le roulis.
Le vieux Fort de Oranjestad entièrement restauré. Une architecture coloniale marquée par les Hollandais qui démarque St. Eustache des autres îles.
Comme toujours, les enfants se régalent sur les canons du Fort. 1'500 habitants au village de Oranjestad, pas beaucoup plus sur toute l'île. L'impression d'une vie paisible qui invite à ne rien faire.
Devant le mouillage, un couple de Fribourgeois, conquis par le site, à loué un restaurant pour en faire une adresse unique sur l'île. Malgré des tracasseries administratives locales, ils sont satisfaits de leur choix. Nous leur louons un "truck" pour faire le tour de l'île. Commence alors l'escalade du volcan. Une longue marche à travers les cactus et les épineux.
La récompense est au sommet pour les équipages d'Alizé, Victoria et Xiphos. Le bord du cratère, le "Quill", est majestueux. De gauche à droite; Océane, Jacques, Babou, Patou, Arthur, Max, Daniel25, Dany et Alain.
Il n'y a pas de réserve d'eau douce sur l'île. Ceci explique peut-être le peu de surfaces cultivées ou aménagées. Quoique la parresse bienveillante des habitants y soit aussi pour quelque chose. L'extrèmité Sud - Est de St. Eustache. Aride, balayée par les vents parfois violents.
Escale à St. Kitts, l'Île verdoyante sur ses terres volcaniques
à quelques miles au Sud-Est de St. Eustache. La Côte sous le vent de St. Kitts. Une longue île de près de 25 miles. La partie Ouest est verdoyante avec de nombreuses plantations. La partie Est est aride, paysage lunaire. Toute la navigation se fait malheureusement face au vent.
Mouillage à Ballast Bay. Désertique. Devant une plage de galets. Pas de sable blanc ici. Et peu de végétation pour s'abriter du soleil.
Les enfants jouent à Robinson Crusoé et se débrouillent très bien pour construire une petite cabane. Les adultes s'occupent d'organiser le barbecue. Encore faut-il avoir quelque chose à faire griller. Impossible de se ravitailler facilement en frais dans ces îles. Et pas la moindre trace de langoustes ici.
Heureusement, les pêcheurs locaux sont là. Pour 10 US$, nous achetons 4 grosses aiguilles. Voilà notre barbecue assuré.
Epilogue de notre magnifique séjour aux Antilles
Le retour en Martinique, en avril 2004 est marqué par les retrouvailles avec Thomas, Nathalie, Nils et Chanelle du bateau Akka. Ils ont fini par quitter la Guyane pour retrouver des eaux turquoise. Cela faisait plus d'un an que nous nous étions séparés à Salvador de Bahia au Brésil. Mais leurs projets futurs ne sont pas définis. Impossible de compter sur eux. Frustré du mauvais comportement du Standard C pour recevoir les mails à bord, nous installons Sailmail sur la BLU grâce au modem que nous a rapporté Daniel25 de retour d'un court séjour en France. Un régal de simplicité et d'efficacité. (voir www.sailmail.com).
Enfin, après une courte escale à la Baie des Anglais, le 19 avril avec Xiphos, nous quittons définitivement la Martinique pour descendre au Sud jusqu'à Grenade avant de traverser sur Les Testigos au Venezuela. Drôle de sentiment mitigé. Il faut dire au revoir à tous nos amis. Akka, Veronica, Toubabou, Celeste et Ludmilla, 2 bateaux suisses qui retournent au pays. Sûr que nous reverrons Victoria sur leur nouveau catamaran Lagopal, un Lagoon 470, mais qu'en sera-t-il des autres bateaux? L'autre incertitude concerne la maintenance du catamaran. L'équipe sympathique de Corail Caraïbe emmenée par Hubert Tanguy n'a rien pu faire pour régler les derniers problèmes techniques existants (étanchéité des hublots de survie, blocage des hélices et embrayage du sail-drive bâbord). Ce n'est sûrement pas au Venezuela que nous allons trouver les solutions à ces problèmes....
Coïncidence, destinée, à l'arrivée à St. Vincent, nous croisons le bateau Moana. La famille Brintet, Yves, Anne et leurs 3 enfants Marine 11 ans, Océane 7 ans et Maxsens 4 ans, descendent aussi à Grenade pour traverser sur les Testigos et le Venezuela. Une entente cordiale dés le premier instant, nous ne nous quitterons plus jusqu'à notre retour en Suisse le 16 juin 2004. Durant tout le mois de mai, nous découvrirons ensemble les Testigos, Marguarita et les complexes nautiques de Puerto la Cruz où nous laissons les bateaux au ponton de la Marina Bahia Redonda. Un mois et demi de bonheur qui fait l'objet des news suivantes. À suivre.
Amitié à tous
Jacques, Vivianne et Benjamin