Objectif-îles; les News 28 de mai à juillet 05

Les photos de notre arrivée au Rio Dulce au Guatemala en juin-juillet 05

Home
Vos hôtes
Le 17 juin 2005. Profitant des conditions météos idéales, petit vent d'Est, mer calme, Alizé rejoint d'une traite le Rio Dulce à Livingston au Guatemala, depuis Placencia au Belize. Le passage du seuil entre le fleuve et la mer, avec 1,90m de profondeur se passe sans problème. Nous n'avons pas le temps de mouiller devant le village de Livingston que l'armada administrative débarque 4 personnes à bord. Dans une ambiance sympathique, c'est le rituel des papiers qui recommence. Le tarif est habituel avec 650 quetzals = 80 US$.
Nous allons mouiller environ 1 mile en amont du village de manière à être mieux protégé de la houle qui entre dans l'embouchure du Rio. Nous retrouvons avec un plaisir énorme l'ambiance de notre voyage sur l'Amazone. Ici tout déplacement se fait par le fleuve. Livingston est un village uniquement accessible par voie fluviale. Un carrefour entre le Guatemala, le Honduras à l'Est et le Belize au Nord. L'ambiance est au Far-West, mélange d'Afrique et d'Amazonie. Les touristes, style globe-trotters, complètent bien ce tableautrès sympathique.
La population est très chaleureuse, une communauté formée d'une part des descendants d'indiens Mayas, d'autre part des noirs Africains. Nous prenons un plaisir fou à observer l'agitation dans la rue principale. Le dépaysement est total.
De multiples échoppes et de buvettes bordent la rue. Le défilé n'arrête pas. Un peu gênée, mais souriante, cette enfant est heureuse de se voir en photo sur notre numérique.
Babou adore les contacts avec les enfants. "Hola amigos" dit-il. Pourtant, cette fois, la petite fille nous a demandé une pièce pour la prendre en photo. Le lavoir collectif, tout un symbole d'une communauté qui se tient les coudes. Une chose si importante que nous avons oublié dans nos pays civilisés.
La chaleur (38°C) et l'humidité (95%) sont terribles. Nous prenons un après-midi de vacances au bord de la piscine du meilleur hôtel de Livingston. Le 19 juin 2005, beau, chaud. Idéal pour remonter le Rio Dulce. Durant 5 miles, nous longeons des falaises recouvertes de jungle et de cocotiers que nous découvrons au fil des méandres du fleuve.
La profondeur varie entre 3 et 25 mètres. Le trafic est intense, les habitants nous saluent. Il paraît que c'est ici qu'a été tourné le 1er film de Tarzan avec l'acteur Johnny Weissmuller.
Les guides touristiques nous informaient que la communauté Maya survivait dans la plus grande pauvreté le long des rives du Rio Dulce. Nous avions préparé des sacs de provisions et d'habits à remettre aux habitants qui nous aborderaient. En fait nous n'avons observé que des propriétés parfaitement entretenues, récentes. Genre de résidences secondaires pour personnes fortunées. Où sont donc passé les indigènes Mayas ?
Une résidence de plus. Envie d'y passer des vacances. Les lieux sont magnifiques. Après avoir traversé le 1er lac intérieur "El Golfete" sur plus de 10 miles, nous arrivons dans la zone où ont été construites de nombreuses petites marinas permettant d'accueillir des centaines de bateaux durant la saison des cyclones. L'axe routier qui rejoint Guatemala City, ainsi que la protection naturelle du site par plusieurs chaînes de montagnes explique cette concentration d'offres.
Le magnifique paysage du Rio Dulce dans la zone où ont été construites les nombreuses marinas le long des rives. Bien sûr, ces marinas n'ont rien à voir avec les marinas européennes ou antillaises. Les berges sont formées principalement de marécages, impossible d'accèder en voiture à l'une ou l'autre marina. Les bâtiments, les huttes sont construites sur pilotis, comme les pontons.
La Marina Tortugal. Située sur la rive gauche du Rio, un petit mile après le pont qui offre un tirant d'air de 27 mètres. Après avoir fait le tour de toutes les marinas, c'est actuellement la plus recommandable. Nous avons eu la chance d'y trouver une place. À tarif plus où moins égal, voire moins cher, la marina est solidement construite et entretenue. Elle offre les services d'eau, filtrée ou non, électricité 110/220V, une surveillance 24h/24h, internet wi-Fi ou sur PC, TV, billard, un contrôle journalier du bateau, les mesures de renforcement d'amarres en cas de nécessité, le lavage mensuel du pont, le lavage de la coque tous les trimestres. Avec ses bungalows, ses douches et sanitaires en parfait état, sa laverie et son restaurant d'un très bon rapport qualité-prix, la marina Tortugal est sans conteste la plus performante de toutes. Bravo à Manuel, le manager de la marina, et John, le manager du restaurant.
Notre classement des marinas que nous avons visitées; 1)Tortugal. 2) Mario's. 3)Bruno's. 4) Tyjax. 5) Susannah. 21 juin 2005. Babou fête ses 6 ans avec ses copains globetrotters.
Une petite fête toute simple faite avec les moyens du bord. La zone des marinas est entourée de marécages. Impossible d'accèder en voiture. Des passerelles ont été construites pour rejoindre la terre ferme. C'est la jungle.
Depuis Tyjax, il est possible de faire de belles ballades à cheval. Il ne faut surtout pas rater cette occasion. Ballade à travers la forêt. Babou ne se pose pas de questions sur son cheval.
Point de vue et découverte des plantations de caoutchouc qui sont exploitées et raffinées à Puerto Barrios. Les bungalows de la Marina de Tortugal. Soignés, propres, irréprochables. Le 1er juillet 2005, le bateau est prêt pour passer 3 mois tranquilles à la Marina. Après une nuit en bungalow, nous partons en bus à Guatemala City à 5 heures d'ici. Le voyage retour pour la Suisse nous mène le 3 juillet à Atlanta aux USA, puis Paris et Genève le 4 juillet 2005. La famille et les amis nous attendent. Nous serons de retour le 3 octobre après avoir fait le plein d'amitié.