Objectif-îles; les News 28 de mai à juillet 05
Les photos de notre séjour au Mexique en mai 05 |
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Le 10 mai 2005, Alizé et Pingouin lèvent l'ancre à Cayo Rosario à Cuba pour accomplir d'une traite les 280 miles jusqu'à Isla Mujeres en face de Cancun au Mexique. 2 jours et demi de navigation au portant dans une mer agitée et le passage de très nombreux cargos dans le passage du Yucatan. C'est long et monotone. | Période de migration pour les oiseaux. Une hirondelle vient prendre quelques minutes de repos sur un hublot d'Alizé. Pas farouche elle se laisse carresser par Babou |
le 12 mai 2005, arrivée à Isla Mujeres. Une très jolie île touristique à quelques miles de Cancun, méga-ville dédiée au tourisme, particulièrement américain. Les formalités sont simplifiées par l'obligation de prendre un agent officiel qui coordonne les démarches. Nous le trouvons à la Marina de Yates. Nous payons 214 pesos (21 US$) par pers. à la banque et 163 pesos à l'agent. Rien à dire pour un visa de 30 jours. Cuba était plus cher. | Taxi-boats, ferrys. Les vas et viens de touristes n'arrêtent pas de la journée. Malgré la grandeur du mouillage bien protégé des vents de SE à N, la tranquillité n'est pas de rigueur. |
Plages de sable blanc, cocotiers, musique à coin, bars, hot dogs, hamburgers, bières ou coca. Les touristes sortent leurs dollars. Après un mois de séjour à Cuba, la liberté et les excès du capitalisme sont frappants et loin de nous déplaire. L'endroit est magnifique, les habitants qui vivent exclusivement du tourisme sont très accueillants. | |
Le seul village de Isla Mujeres est une concentration de ruelles où se suivent les boutiques d'artisanat, bijouteries, souvenirs et les bars-restaurants. On y trouve aussi 2 supermarchés bien achalandés qui nous permettrons de nous ravitailler. | Si le niveau de vie n'est pas le meilleur marché, le climat et l'ambiance de vacances de Isla Mujeres nous pousse à profiter de toutes les offres des restaurants. La cuisine locale mexicaine est excellente. |
Ilsa Mujeres, un lieu à recommander pour y passer des vacances très agréables. L'artisanat local est d'une qualité rarement vue et nous ramenons dans nos cales de nombreux souvenirs du Mexique. | L'un des grands hôtels de l'Ile, pas le plus beau, mais entouré de belles plages. |
Visite de l'ìle en scooter. On a fait le tour en 2 heures en découvrant plein de belles choses, comme cette maison en forme de lambis. | Animation, jeux, tyroliennes, trampolines. La panoplie des loisirs pour occuper les touristes. Babou s'éclate au trampoline qu'il maîtrise particulièrement bien. |
Le Mexique, c'est le début des Cités d'Or chères à Babou. L'histoire de la Civilisation Maya est profondément liée à celle de la péninsule du Yucatan. En bus depuis Cancun, nous traversons la forêt impénétrable sur des centaines de km pour découvrir le site Maya de Chichen Itza. | Les temples Maya de Chichen Itza en plein milieu du Yucatan. C'est le tourisme de masse, plus de 2'000 pers/jours. Construite à partir de 350 ap. J.-C., la cité comptait 300 temples. Ici, la tête du serpent qui apparaît à l'équinoxe de juin le long d'une arête de la pyramide. Un mystère de plus. |
La fameuse pyramide de Chichen Itza. 365 marches également réparties sur les 4 faces. On dit qu'il y a un accident par jour en raison de l'imprudence des touristes qui escalent la pyramide. C'est vrai que les normes de sécurité ne sont pas les mêmes ici qu'en Europe. Attention danger. | |
La pyramide de Chichen Itza. En fait 2 pyramides superposées avec une chambre intérieure où reposent une statue d'homme et un jaguar aux yeux de jade. | Les Gauthey au sommet de la pyramide. Une visite passionnante mais dans une chaleur étouffante très pénible. |
Le temple des mille colonnes. 100'000 personnes habitaient autour de Chichen Itza à son apogée au 12ème siècle. Cérémonies, jeux de balles suivis de sacrifices humains, décapités en l'honneur des Dieux. | |
Une guerre civile a mis fin à la civilisation maya. Lorsque les Espagnols débarquèrent à la fin du 15ème siècle, ils ne trouvèrent que les temples abandonnés. Les Franciscains catholiques détruisirent tout le savoir accumulé par les Mayas dans les sciences comme l'astronomie ou la médecine. | Les Espagnols se servirent des pierres des temples pour construirent leurs maisons et leurs églises. Ce n'est qu'en 1841 qu'un archéologue découvrit Chichen Itza en ruine. La statue de l'homme et du jaguar aux yeux de jade a gardé longtemps son secret. |
Les Mexicains sont des gens extrèmement chaleureux. Heureux de vivre. C'est en tout cas l'impression que l'on a dans cette partie touristique du pays. | Notre visite de Chichen Itza se termine par la découverte de la Cenote de Balancanché. Une énorme grotte au milieu d'un jardin botanique. |
Ces grottes ont été créées par l'effondrement de la voûte d'anciennes rivières souterraines. | Aménagées pour notre plaisir. Jacques et Babou plongent dans les eaux fraîches de la grotte. |
Retour de l'excursion par Cancun. Un site créé de toute pièce le long du littoral où se suivent les plages de sable blanc. Les palaces et les malls commerciaux se suivent les uns à côté des autres . Nous en avons compté 71 le long de la côte qui mène au Club Med. L'occasion pour nous d'aller voir le dernier film de Star Wars - épisode III en première mondiale dans un complexe de 5 salles de cinéma ultra moderne. | |
Du 20 au 23 mai 2005, après avoir demandé les autorisations nécessaires, nous allons découvrir le Parc Maritime et la Réserve d'oiseaux de Contoy, une quinzaine de miles au Nord de Mujeres. Seul mouillage autorisé au Sud de l'ìle, derrière la barrière de corail, devant la station d'observation. Encore un endroit favorable aux catamarans avec les hauts fonds et des mouillages par moins de 2m de fond. | Des centaines d'oiseaux, des frégates, cormorans, ibis nichent dans la mangrove ou sur les rochers de l'île. Les eaux protégées regorgent de poissons. C'est la confirmation que les interdictions sont nécessaires pour préserver la faune naturelle. |
Un mouillage magnifique sur corps-morts (2 en tout et pour tout). En snorkling, nous découvrons près des rochers des gros vivanneaux, mérous, barracudas, des langoustes sous chaque rocher, des raies dans le sable. Et un énorme mérou, plus gros que Babou, qui a trouvé refuge dans un gros coffre. | Nous sommes seuls ici avec Pingouin. Un unique bateau amène une vingtaine de touristes par jour à 12h30 et repart à 15h30. Plage, ballades et barbecue, difficile de faire mieux. |
Coucher de soleil sur la réserve marine de Contoy. Un endroit parfaitement protégé, magnifique. | |
le 28 mai 2005, après un arrêt d'un jour au mouillage de Hut Point, escale à l'Ile de Cozumel 55 miles au Sud de Isla Mujeres. Pingouin a récupéré leur ami Guillaume qui vient passer 2 semaines avec eux. Nous ferons 2 belles plongées bouteilles le long du récif au milieu de plusieurs dizaines de bateaux de plongée. Une vraie industrie. | Depuis Cozumel, Pingouin, Vivi et Babou vont découvrir la zone touristique de Playa Del Carmen en prenant un ferry pour la côte. Du kitch de A à Z pour attirer les touristes. |
Le 29 mai 2005, arrivée dans la passe devant le site Maya de Tulum, 35 miles au Sud de Cozumel. La passe est signalée par une bouée rouge puis une bouée verte, mais il faut s'approcher très près pour les apercevoir. Un mouillage bien agité dès qu'il y a un peu de vent. | |
Le village de huttes devant lesquelles nous sommes mouillés. Une ambiance baba-cool, les pieds dans le sable. En toute sécurité. | À quelques minutes en taxi, le Site Maya de Tulum. 140 pesos (14 US$) par pers. Y-c guide. José, 80 ans, depuis 25 ans à Tulum connaît tout et nous raconte plein danecdotes. |
Nous parcourons cette Cité des Dieux destinée à l'éducation de grands prêtres et à l'enseignement des sciences de l'astrologie et de la métaphysique. Un couple était choisi chaque année pour concevoir un enfant mâle à un moment précis et la femme accouchait ici dans l'un des petits temples fait pour cet usage. C'est en 1510 que les Espagnols découvrent Tulum depuis la mer, mais sans s'y arrêter.... | |
Spectacle folklorique. Ces Mexicains n'ont pas froid aux yeux perchés sur leur plate-forme à plus de 25 mètres de hauteur. | Au son aigre de la flûte, les acrobates laissent se dérouler la liane à laquelle ils sont attachés par un pied. Une rotation autour du pilier central qui dure bien longtemps. |
Le long de la plage de Tulum, Vivianne a le chic pour trouver les emplacements les plus séduisants. L'hôtel-restaurant La Mezzanine vient d'ouvrir ses portes depuis un an. Une situation magnifique en front de mer avec une jolie piscine. Cuisine Thaï, apéro, farniente, un petit coin de paradis. | Début juin 2005. La météo n'est pas favorable. Un fort flux d'alizés de SE rend la mer très agitée. Après une navigation secouée avec des creux de près 4 mètres jusqu'à la Baya de la Ascension, 31 miles au Sud de Tulum, nous décidons d'attendre de meilleures conditions. Nous allons mouiller au Sud de la Baya de la Ascension, vers la Punta Pajaros, 10 miles à l'intérieur de la barrière de corail en slalomant à travers les patates de corail et les hauts fonds. Pingouin nous quitte pour quelques jours. |
Nous avons la bonne surprise de découvrir à Punta Pajaros, le resort américain de Casa Blanca. Ce complexe hôtelier est spécialisé dans la pêche à la mouche en mer. Le premier, Tom, le manager nous réserve un accueil extrêmement chaleureux. | Propriété de Bobby, un Américain établit ici depuis 20 ans, Casa Blanca est composé d'une vingtaine de bungalows parfaitement intégrés dans la nature. Nous passerons 2 nuits à l'hôtel. De vraies vacances. |
La famille Gauthey avec Tom le manager. Parmi les clients Américains, la plupart Texans, sans les femmes, nous sommes accueillis comme des rois. Invitation aux apéros et à une fête d'anniversaire, visite du domaine qui s'étend sur 30km le long du littoral. On se sent comme chez nous. | La famille Gant, du Texas, vient ici depuis 15 ans. Babou a tout de suite trouvé que Allen Gant ressemblait à Luc Skywaker de Star Wars. La spontanéité américaine ne s'est pas démentie. Le contact a été immédiat. |
Une équipe d'employés à la hauteur de l'ambiance qu'a su créer Bobby. Dans ce coin perdu où tout est acheminé par bateau et où il n'y a pas de frigos, le service est parfait. L'établissement ferme de juillet à septembre en raison du risque de cyclone. | Gentillesse, balades, pêche sportive dans les lagons de la Baya de la Ascension la journée, ambiance familiale le soir. Une adresse a retenir. |
Big Al Gant, sur la gauche, vient depuis 15 ans chaque année se ressourcer ici. Son fils Allen et Tom le Manager ont fait venir un orchestre depuis Cancun pour son anniversaire. Une sacrée soirée. | Le long des rivages de sa propriété, Bobby a construit une série de bungalows avec toutes les commodités. Avec lui et ses 2 enfants Mariesol et Roberto, nous organisons un barbecue dans un cadre idyllique. |
Difficile de faire mieux. Carmen, la masseuse de l'hôtel, nous accompagne au barbecue avec sa table de massage. C'est le bonheur des sens en pleine nature. Après 4 jours de séjour, nous quittons avec regret Casa Blanca. Merci Tom, merci Bobby pour votre hospitalité. | Le 4 juin 2005, nous quittons Punta Pajaros pour la Baya del Esperantu Santo, 15 miles au Sud. La mer est toujours aussi agitée et les sorties et entrées dans les passes à travers la barrière de corail sont chaque fois des moments angoissants. Nous connaîtrons le pire lors de notre arrivée à Xcalak, 77 miles au Sud, dernière escale au Mexique. Après une nuit d'orage et de grains, avec un vent de travers de 25 à 28 nds, nous arrivons le matin du 6 juin 2005 devant la passe étroite de Xcalak. Impossible de la visualiser. Aucune bouée, les déferlantes sont partout. Le guide nautique du Mexique donne un point GPS d'entrée et un alignement à respecter entre le nouveau phare et un pilier. Appelant la guarda sur VHF 16 pour nous rassurer, on a la chance de retrouver Pingouin arrivé le jour d'avant dans les mêmes conditions. Il confirme l'alignement. Alors, la boule au ventre, on avance au milieu des déferlantes pour rejoindre le point GPS et prendre l'alignement. Le bruit ambiant est énorme. On fait rentrer Babou dans le carré, mais je laisse les portes extérieures ouvertes pour visualiser la position du bateau sur l'ordinateur de navigation. En plein milieu de la passe, une déferlante plus haute que le bimini du cockpit nous submerge entièrement par l'arrière. Tout est trempé d'un coup, y-compris l'intérieur du carré. La vague, puissante, nous soulève. Alizé s'incline de plus en plus par l'avant, puis d'un coup part au surf à une vitesse que nous n'imaginons pas. Je m'accroche à la barre pour conserver l'alignement, seule garantie de faire bonne route. Quelques secondes après, c'est terminé, nous retrouvons le calme derrière la barrière de corail. Montée d'adrénaline. Vivianne craque, pleure, ne veut plus continuer, en a marre de cette eau de mer dans le bateau.....Remis de nos émotions, nous attendrons que la météo se calme pour quitter Xcalak et le Mexique le 8 juin 2005, direction San Pedro au Belize, 28 miles au Sud. |
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