Objectif-îles; les News 35 avril - octobre 2006
Les photos de notre escale aux Marquises avril - mai 2006 |
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Les Marquises. Après 19 jours de traversée depuis les Galapagos (voir news 34), nous arrivons le 28 avril 2006 à Hiva Oa, au mouillage de Atuona. Durant plus d'un mois, nous allons découvrir ces îles récentes, verdoyantes avec leurs falaises et leurs cascades. Des paysages de toute beauté où vit une population en toute simplicité, loin de tout, avec les valeurs essentielles. Nos rencontres ont été quotidiennes, sans frontière de la langue, pour partager des moments inoubliables. En commençant par le Sud, nous avons fait escale à Tahuata, puis Fatu Hiva. Nous avons terminé notre séjour au Nord en découvrant Ua Pou et enfin Nuku Hiva, avant de rejoindre les Tuamotus, plus de 400 miles au Sud-Ouest. | |
L'Île d'Hiva Oa, mouillage de Atuona. Le meilleur port d'entrée aux Marquises pour visiter les autres îles, même s'il est très encombré en avril - mai par les voiliers qui arrivent des Galapagos. Bien que la Baie soit profonde, la houle entre obligeant les bateaux à mouiller avec une ancre avant et arrière. Les débarquements en annexe sont périlleux, rien n'est prévu pour aménager un ponton adéquat. Mais c'est le cas dans pratiquement tous les mouillages des Marquises. | |
Les Marquises sont ravitaillées systématiquement par cargos. L'Aranui III est un gros bâtiment qui propose aussi quelques cabines passagers pour découvrir les Marquises. Une bonne solution. Un souvenir personnel pour Jacques; son père a fait une croisière de 15 jours sur l'Aranui III en 1998. | Le cimetière du village d'Atuona, qui domine la vallée. Il doit sa célébrité à la présence des tombes de Gauguin et de Brel qui ont vécu leurs dernières années dans cette atmosphère de plénitude et de sérénité. |
La tombe de Paul Gauguin. Il se retirera en Polynésie les 12 dernières années de sa vie. | La tombe de Jacques Brel. Il vivra les 2 dernières années de sa vie de 1975 à 1977. |
Le musée Gauguin à Atuona nous fait revivre la vie incroyable de ce peintre unique du XIXème siècle. | L'espace Brel à Atuona célèbre les oeuvres de ce grand artiste tombé amoureux des Marquises. |
Les navigateurs se retrouvent après la traversée du Pacifique. Il fait bon se restaurer à l'hôtel Hanakee Pearl Resort où ils sont les bienvenus. Catimini, Laura, Tangara et Alizé III et IV. | Perchés sur une colline au-dessus de la Baie de Atuona, les 14 bungalows de l'hôtel Hanakee ont une vue imprenable. |
La kermesse locale réunit toutes les vallées de l'Île pour partager les traditions des danses folkloriques. Nous y sommes les bienvenus. | Les troupes locales des enfants se succèdent. Un régal pour les yeux avec des chants qui font une large place à la musique actuelle. |
Tout en grâce, c'est l'harmonie des corps, que les filles soient fines ou grosses. On trouve hélas une concentration de personnes obèses passé un certain âge en Polynésie. Aussi bien chez les hommes que chez les femmes. | |
Excursion à travers l'Île d'Hiva Oa en jeep 4x4. Les hautes montagnes bloquent les alizés qui déchargent leur humidité sous forme de brouillard et de pluie. | L'Île d'Hiva Oa est découpée et longue de 34 km d'Ouest en Est. Après quelques km de route goudronnée, nous comprenons vite pourquoi les 4x4 sont indispensables. |
Tout à l'Est d'Hiva Oa, le Marae de Nahoe, le plus grand lieu sacré des Marquises qui servait au culte des divinités païennes, mais aussi à l'inhumation des morts et aux sacrifices humains. Des traditions qui remontent à 200 ans a.p. J.-C. jusqu'en 1800 avec l'arrivée des catholiques dont les curés détruisirent un grand nombre de Marae avec leurs sculptures en pierre, les tikis traditionnels. | |
Paysage sauvage de la côte Sud-Est de Hiva Oa. | |
La fabrication du copra et de son huile à partir des noix de coco reste parfaitement d'actualité aux Marquises. | Le 6 mai 2006, nous traversons le Canal du Bordelais qui sépare Hiva Oa de l'Île de Tahuata, 9 miles au Sud. Beaucoup de vent et de courant entre les 2 îles. |
La Baie de Hanamoenoa sur la côte Ouest de Tahuata. Un mouillage bien protégé sur fond de sable. Un endroit inhabité, idyllique, bien que fortement fréquenté. | |
La plus belle plage de sable blanc de toute la Polynésie dans la Baie de Hanamoenoa. | Au Sud-Ouest de Tahuata, le mouillage de la Baie de Hanatefau à proximité du village de Hapatoni où l'on trouve les plus beaux bijoux traditionnels d'os de buf sculptés. |
Tout près d'une forêt de cocotiers magique, nous mouillons par 10m de fond avec un sable de bonne tenue. | La piscine du village de Hapatoni. les enfants jouent et adoptent immédiatement Benjamin qui participe aux glissades en riant. |
la gentillesse des Marquisiens nous permet de vivre quelques expériences telle ce repas chez Valie, une habitante du village de Hapatoni. | Le 11 mai 2006, arrivée dans la Baie des Vierges, sur la côte Ouest de l'Île de Fatu Hiva 41 miles au Sud-Est de Tahuata. |
La Baie des Vierges. Un environnement exceptionnel de pics et de falaises recouverts de verdures et de cocotiers. Un tableau vivant qui change à chaque heure de la journée. | |
Le soleil se couche sur la Baie des Vierges. Nous sommes voisins de Tangara. Le mouillage est difficile, parce que très encombré (plus de 25 bateaux) et avec des fonds de roches qui ne sont pas de bonne tenue et qui deviennent vite profonds. Nous avons vu souvent des bateaux mouillés par 25 - 30m de fond. | |
Le village Hanavave dans le vallon de la Baie des Vierges. En quelques heures, nous faisons la connaissance de plusieurs habitants qui nous accueillent. | Quelques centaines d'habitants seulement, mais plusieurs églises pour les différentes religions. |
Le village d'Omoa, distant de 4 miles de la Baie de vierges. Des jardins fleuris partout dans ce lieu qui est le berceau de la fabrication des tapas, ces peintures à l'encre sur de lécorce de bois de rose. Un travail de longue haleine que seuls quelques artistes perpétuent ici. C'est chez Maareva que nous trouverons les plus beaux. | La Baie devant le village d'Omoa. à n'utiliser que par temps calme et sans houle. Ce qui est rarement le cas. Les locaux ont installé un système de bouts à poignées sur lesquelles on attache les annexes. Le tout coulisse pour éviter que les barques tapent contre le ponton en béton à cause de la houle. |
Soirée "four marquisien" chez l'habitant. Un cochon de 25kg a cuit durant 6 heures sur des pierres surchauffées recouvertent de palmes de bananiers. Un régal dans une ambiance familiale. | Marie-Christine, au centre, et sa famille nous accueille chez elle. Un grand buffet; poisson cru, poulet, cochon au four marquisien. |
Benjamin ne sait plus où donner de la tête. Les enfants veulent tous jouer avec ce petit blond Français. | Il n'y a pas de limite pour apprendre le rythme et les danses. Ce sont d'ailleurs les seules valeurs que les enfants apprennent en famille. Turbulents et sans limites, seule l'école leur inculque la discipline. |
Vivianne est fière de son collier de fleurs. Que de bons moments partagés avec les Marquisiens. | Emmenés par Diego et ses cousines, après une longue marche en forêt, nous découvrons une des belles cascades de l'Île. |
Lundi 15 mai 2006, Benjamin assit à côté de Philippe à sa gauche passe une journée à l'école. Une expérience positive selon Evelyne, la maîtresse. Pourtant Benjamin trouvera que la journée est longue et préfère les cours du CNED ...... | |
L'école en Polynésie est le seul lieu où les enfants reçoivent une éducation et acceptent la discipline. La journée commence toujours avec le brossage des dents. | |
Les écoles ne manquent de rien. Tant mieux pour l'éducation. L'avenir dira comment réagiront les enfants avec un niveau de connaissances avancées. | Benjamin entouré de ses copains préférés sur Alizé pour une partie crèpes. De gauche à droite, Gilbert, Philippe, Benjamin et Jacques. |
19 mai 2006, en compagnie de Jacques, sa femme Désirée et leurs enfants, barbecue sur l'une des seules plages de Fatu Hiva, avec Tangara et Laura. Une expédition. Nous échangerons plein de choses avec cette famille marquisienne. | Attention à la houle qui déferle sur le bout de plage. Le débarquement en annexe est périlleux. Un brin de folie. |
Le 26 mai 2006, arrivée au mouillage de Havahau, sur la côte Est de l'Île de Ua pou. 65 miles de traversée depuis Hiva Oa, dans une mer bien agitée par 20 noeuds de vent. Le mouillage de la capitale avec une grande digue est le seul protégé en cas de vent fort. Les mouillages de la côte Ouest ne sont pas bons. | |
Havahau. Les bateaux sont les uns sur les autres au mouillage. Ancre avant et ancre arrière. Par marée basse on se retrouve avec moins de 1,5m d'eau sous les safrans. On est coincé. On finira par lever l'ancre en slalomant entre les bateaux et mouiller à cul contre la grande digue de protection du port. Voilà la solution dans ce mouillage où nous nous ferons une belle frayeur. | Le 27 mai 2006, kermesse au village pour l'élection de Miss Ua Pou. Les miss des 3 dernières années sont présentes attentives à leur succession. |
Il n'y a pas que les miss qui font le spectacle. Des troupes de garçons font démonstration de leur virilité par des danses pleine d'agressivité. Un beau spectacle. | Les 3 miss de la soirée. Une moyenne d'âge de 14 ans, si, si....Devinez qu'elle est l'élue ..... Vous avez sûrement perdu .....La gagnante est la miss de droite.... eh oui...... |
Le 29 mai 2006, arrivée dans la Baie de Taiohae au milieu de la côte Sud de l'Île de Nuku Hiva. Une baie splendide, bien abritée et vaste pouvant accueillir des centaines de bateaux. Le meilleur mouillage de toutes les Marquises avec un village étendu qui permet de se ravitailler facilement. Moment de détente à l'hôtel Pearl Beach. | |
Avec nos amis de Toccata, nous découvrons cette grande île durant une journée. | Côte Sud-Est de Nuku-Hiva, la Baie du Controleur, verdoyante. Les eaux sont troubles en raison des nombreuses rivières qui se versent dans la mer. |
Un paysage d'Asie. Il ne manque que les éléphants dans la rivière. C'est vrai qu'il pleut régulièrement ici, pas de souci pour l'eau douce. | Extrémité nord de Nuku Hiva, la Baie d'Hatiheu. Le cargo Aranui vient régulièrement faire escale ici et débarque ses 160 passagers chez Yvonne, un excellent restaurant au bout du monde. |
La Baie d'Hatiheu depuis les collines avoisinantes. Les anciens tikis gardent les lieux. | |
Une spécialité chez Yvonne, la récolte et la cuisson des chevrettes, les écrevisses d'eau douce qui pullulent ici. | Encore un Marae. Mais les vestiges sont bien modestes en comparaison avec la civilisation Maya que nous avons eu la chance de découvrir au Mexique et au Guatemala. (voir les news n°28 et n° 30) |
Pas besoin de se déplacer loin pour ramasser un régime de bananes. Il y en a partout au bord des pistes. | Paysages montagneux grandioses, inhabités. Les cascades se succèdent depuis les sommets. |
Le centre de Nuku Hiva au plateau de Toovii culmine à plus de 800m d'altitude. Le paysage ressemble au Jura. Il fait froid. Des fermes élevent des bovins. Nous avons pu acheter de la belle viande de boeuf. | 1er juin 2006, nous approchons de Daniel's Bay au Sud-Ouest de Nuku-Hiva. La baie est pratiquement invisible du large. |
Une fois entré, le mouillage est parfaitement protégé. Avec nos amis de Catimini et Toccata, nous sommes entourés de falaises vertigineuses. Un décor jamais vu. | Dans le fond de Daniel's Bay, quelques habitations, des pelouses où s'ébattent des dizaines de poules et de coqs sauvages, des arbres fruitiers qui plient sous leurs fruits, tels ces pamplemousses. |
le long d'un ruisseau qui se jette dans Daniel's Bay, nous découvrons des dizaines de crabes regroupés dans les racines des arbres. Nous nous éclaterons en récoltant 2 à 3 kg de pinces. Mais la chair est fade et sent la vase. | Daniel's Bay c'est aussi le départ d'une excursion de 3 heures de marche dans le vallon qui mène à la 2ème plus haute cascade du monde, nommée Hakaui et d'une hauteur de 350m de haut. |
Une promenade facile dans la vallée pour un spectacle qui en vaut la peine. | Roger de Catimini a bien mérité de se rafraîchir dans la rivière. |
Le vallon de Daniel's Bay est un vrai jardin d'Eden. Le seul vrai problème vient des nuées de nonos qui sévissent ici et qui peuvent provoquer des centaines de piqures désagréables au possible. Même le mouillage en est envahi. L'enfer au paradis. | Enfin, le dimanche 4 juin 2006, après plus d'un mois de séjour, nous quittons les Marquises depuis Nuku Hiva direction l'archipel des Tuamotus et l'atoll de Manihi distant de 490 miles au Sud-Ouest. Nous garderons un souvenir exceptionnel de nos découvertes et de nos rencontres. Les difficultés rencontrées lors de la majorité de nos mouillages valent bien cette aventure. |